Une vigne de mieux en mieux traitée
Pourquoi la vigne a-t-elle besoin d’être protégée ? Réponse avec Frédéric Bourillon Dorléans, vigneron à Rochecorbon.
Comment protégez-vous la vigne ?
La vigne est sensible aux maladies cryptogamiques et à certains insectes ; par exemple des papillons qui viennent pondre dans les grappes. Ça génère des foyers de pourriture qui peuvent altérer la qualité du vin et aussi les volumes au moment de la récolte.
Depuis une quarantaine d’années, on a énormément évolué en fonction des produits. Aujourd’hui, ils sont de plus en plus respectueux de l’environnement. Nous sommes en cours de certification Haute valeur environnementale (HVE). Il y a aussi le travail du sol qui se fait sous les ceps. On laisse de l’herbe au milieu du rang pour que la vigne soit moins productive et donne des meilleurs raisins.
Les produits disponibles aujourd’hui sont-ils dangereux ?
Les solutions ont beaucoup évolué au cours du temps et certains produits, utilisés il y a vingt ans, ne sont plus autorisés aujourd’hui.
Quel sera le produit de demain ?
Il y a, par exemple, des recherches sur le pépin de raison blanc qui serait efficace contre le mildiou. Ce serait un énorme progrès de ne pas utiliser des produits d’origine minérale ou chimique de synthèse. Le végétal pourrait sauver le végétal.