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C’est sécuriser l’agriculture qui nous nourrit et les agriculteurs qui la font

Comment assurer notre souveraineté alimentaire afin de nourrir chaque année 70 millions de Français alors que la population mondiale augmente, que les stocks alimentaires fluctuent et que 10 000 bioagresseurs s’attaquent aux plantes ?

Dans un contexte climatique, géopolitique et économique bouleversé, c’est à ces enjeux que la filière répond quand elle protège nos cultures en évitant des pertes, en cas d’attaque. la situation se tend, notamment à cause du climat, des conflits et de la mondialisation. Entre 2014 et 2020, on a ainsi vu arriver 52 nouvelles espèces nuisibles. Car cela évite des pertes, en cas d’attaque par une maladie ou un ravageur. Sans protection, ces pertes seraient, pour le blé par exemple, de 15 millions de tonnes par an soit la quantité consommée (chaque année ?) par tous les Français. À une plus petite échelle, une seule famille de charançons dans un silo de blé peut détruire jusqu’à 10 % de la quantité stockée, ce qui représente 1 800 baguettes par an.

15 millions de tonnes

C’est la quantité de blé que perdrait la France, s’il n’était pas protégé des bioagresseurs.

« Si on veut bien manger, en sachant ce qu’on mange, en préservant nos paysages, la biodiversité, en préservant des broussailles pour lutter contre les incendies, on a besoin de l’agriculture française, il faut le dire haut et fort. Ceux qui mènent un discours catastrophique sur l’agriculture, ils préparent quoi ? Une France où on devra importer des produits qui viendront de l’étranger avec des standards sanitaires et écologiques nettement inférieurs aux nôtres. C’est cela la réalité. » Emmanuel Macron – 9 septembre 2022 à Outarville

C’est aussi à ces enjeux que répond la filière quand elle protège la santé des agriculteurs qui cultivent nos champs. Et elle y contribue avec succès, puisque ces derniers vivent plus longtemps (79 ans) que la moyenne des Français et développent moins de cancers malgré de multiples risques : la fumée des diesels, les UV, les virus et les médicaments des animaux, les troubles musculosquelettiques et les produits chimiques, dont les phytosanitaires. Mais ces derniers ne seraient responsables que de 2 % des maladies professionnelles. Les efforts déployés pour sensibiliser et protéger les agriculteurs portent leurs fruits : ils sont de mieux en mieux équipés lorsqu’ils utilisent les produits et les innovations continues permettent d’éviter tout contact et projections lors des manipulations et utilisations.

C’est prendre soin de nous et de notre santé

Si les autorités sanitaires peuvent aujourd’hui confirmer qu’à l’exception de très rares cas (0,03% de la population), il n’y pas de risque qu’il n’y a pas de risque à boire notre eau, respirer notre air et consommer les produits issus de notre agriculture ((qu’elle soit biologique ou conventionnelle), c’est grâce à notre règlementation bien sûr mais aussi grâce aux efforts de toute la filière de la protection des cultures.

Des normes strictes

Les règles qui encadrent la protection des plantes en Europe son parmi les plus strictes au monde, celles de la France et de l’Europe et elles se renforcent. régulièrement Ainsi, il y a 50 ans, essentiellement la toxicité aiguë des produits était évaluée. S’y sont ajoutées depuis les études sur la génotoxicité, la toxicité à court et long terme, la neurotoxicité, la cancérogénèse, les perturbations endocriniennes, ainsi que les conséquences sur la reproduction des animaux et de leurs descendants. Par ailleurs, les autorisations pour les produits de protection des cutlures doivent être renouvelées tous les 10 ans. Résultat : la toxicité moyenne des substances actives a été divisée par 10 depuis les années 40/50. Pour mettre au point tout nouveau produit, tout en se conformant à ces règles.

11 ans, 300 études et 250 millions €

Ce sont les moyens que consacrent les industriels de la filière pour respecter les normes de sécurité et mettre au point chaque produit.

Pour une alimentation saine

Consommer plus de fruits et légumes, qu’ils soient bio ou non, améliore nos paramètres de santé. Et si elle peut l’affirmer, c’est aussi parce que ces produits sont sans aucun risque. Nous sommes à peine à 1% de notre crédit toxicologique3, comme le soulignent les instances européennes qui analysent chaque année le niveau de résidus de pesticides dans notre alimentation. Pourquoi ? Parce qu’avant de commercialiser un produit phytosanitaire un fabricant de phyto mène en moyenne 150 études sur le sujet.

Enfin, outre notre santé, la filière prend aussi soin de nos papilles, en luttant contre les maladies des cultures qui entrainent une baisse de la qualité gustative (comme le botrytis pour le vin) ou qui impactent la qualité des produits récoltés (comme la fusariose sur les épis de blé).

1 %

En 2021, nous n’avons épuisé que 1 % de notre crédit toxicologique

Une eau de qualité

Dans l’eau du robinet, en France, la concentration en produits phytosanitaires est infime. Elle équivaut à ½ sucre dilué dans une piscine olympique. Ce résultat est le fruit d’une vigilance sans relâche de la filière et des actions qu’elle déploie avec les agriculteurs pour éviter le souillage de l’eau et les transferts de substances. Outre le suivi permanent des bassins versants et de la qualité de l’eau, des partenariats ont permis d’aménager des zones tampon en bord de champs. 300 000 km de ces zones enherbées sur 6 m de large réduisent de 85 % les transferts de produits phytosanitaires dans l’eau et de 95 % si on multiplie leur largeur par 2.

Outre ces actions, la filière soutient et met en œuvre les recommandations du Comité d’orientation pour des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement (CORPEN), du diagnostic à l’évaluation en passant par les plans d’actions.

½ sucre dans une piscine olympique

C’est la concentration de phytosanitaires dans l’eau du robinet

En pratique
Rien de tel qu’une appli pour aider les agriculteurs à lutter contre les pollutions provoquées par des accidents de manipulation de produits phytosanitaires. C’est ce que propose Phyteis avec OptiPhytO, à télécharger gratuitement.

Un air pur

Ce qui est vrai pour l’eau du robinet l’est aussi pour l’air que l’on respire. En France, la concentration en produits phytosanitaires est de moins d’1 milliardième de gramme / m3. Ce qui équivaut à un cachet d’aspirine consommé durant toute une vie. Pourquoi ? Parce que la règlementation est stricte et que les industriels innovent en permanence. Il en effet interdit de répandre ces produits à proximité des riverains, au-delà d’une distance définie par décret. Il est également interdit de les appliquer dès la moindre brise. Et les gouttelettes pulvérisées sont de plus en plus lourdes pour ne pas se disperser dans l’air.

C’est préserver notre planète

Sa biodiversité

Parce que les vers de terre labourent le sol, les insectes pollinisent et les oiseaux mangent les ravageurs, les animaux aident les agriculteurs à travailler la terre. A condition de respecter leurs équilibres, d’où la nécessité de préserver la biodiversité.

C’est pourquoi la filière encourage la rotation des cultures qui préserve la biodiversité et noue aussi des partenariats avec le monde agricole, pour aménager des haies, bosquets, talus, fossés et bandes enherbées qui favorisent la biodiversité. Tout en portant une attention particulière aux abeilles qui jouent un rôle important dans la reproduction des plantes et la pérennité des cultures. Pour ce faire, la filière sensibilise les agriculteurs aux bonnes pratiques, en leur recommandant de ne pas traiter en journée quand la température dépasse les 12 ° et que les abeilles sont au travail, en les invitant à protéger leur habitat naturel et à privilégier des jachères mellifères. Enfin, elle met aussi à leur dispositionsdes solutions acaricides qui protègent les abeilles de leur principal parasite. Et les résultats sont là, puisque le nombre de ruches ne cesse d’augmenter depuis 30 ans et que le taux de mortalité des abeilles à la sortie de l’hiver baisse depuis 2008.

4 %

Le taux de mortalité des abeilles dû aux produits phytosanitaires n’est que de 4 %.

Ses sols

Riches en eau, fertilisants naturels et sols minéraux, les sols sont la base de toute agriculture. Mais il faut pour cela qu’ils offrent un bon niveau de matière organique. Or l’érosion leur fait perdre aujourd’hui 1,5 tonne de terre / ha / an, ce qui réduit la couche arable fertile. En contribuant au couvert végétal, en évitant de trop travailler le sol et de l’appauvrir, les produits de protection des plantes luttent contre cette érosion. Par ailleurs, ils sont étudiés pour perturber le moins possible la biologie des sols et se dégrader rapidement par la microflore.

 

Sa salubrité

Préserver la salubrité de notre planète, c’est avant tout lui épargner nos déchets. C’est pourquoi Phyteis a lancé, dès 2021, son propre éco-organisme, ADIVALOR, qui offre aujourd’hui 6 000 points de collecteset propose un dispositif pour éliminer les stocks de produits non utilisables.

Quant aux effluents, qui relèvent d’une règlementation spécifique, ils sont pris en charge via des solutions d’épuration agréées. C’est le cas, par exemple, pour les fonds de cuves des pulvérisateurs, les eaux de nettoyage du matériel de traitement et les bouillies phytopharmaceutiques non utilisables.

80 %

C’est la quantité de bidons collectés recyclés

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