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L’agronomie digitale pour mieux prévoir et décider grâce au numérique

Contrairement aux idées reçues, l’agriculture a été l’un des premiers terrains de jeu de la révolution numérique, du fait de l’adaptabilité des agriculteurs à leur environnement et de leur intérêt pour les évolutions technologiques. Mais aussi parce qu’ils utilisent et génèrent une grande quantité de donnéesLes outils digitaux leur permettent d’aller encore plus loin : mieux prévoir, décider et cibler leurs actions. En effet, ils les aident à réduire les aléas comme à mieux piloter leurs programmes de protection. In fine, c’est toute notre agriculture mais aussi notre planète qui en sortent gagnantes. Le raisonnement des pratiques s’accélère et le recours aux produits phytopharmaceutiques diminue. Un vrai pas de géant vers une agriculture encore plus durable.

10 milliards €

C’est ce que la filière va investir d’ici à 2030 pour développer l’agronomie digitale

Les biotechnologies pour apprendre aux plantes à se défendre toutes seules

Du blé qui résiste à la sécheresse en Argentine, une pomme de table qui ne brunit pas au Canada, une huile de colza meilleure pour la santé aux Etats-Unis, variétés de céréales résistantes aux maladies, … En quelques dizaines d’années, les biotechnologies sont devenues un atout maître de l’agriculture. En combinant la génétique et le big data, elles ont radicalement changé la manière de sélectionner et de renforcer les plantes. Grâce à elles, on peut aujourd’hui obtenir des espèces capables de se défendre toutes seules contre des maladies ou de pousser même quand le climat ne s’y prête pas.  Elles s’appliquent désormais aux grandes cultures comme aux fruits et légumes et peuvent répondre aux différents besoins des agriculteurs comme des consommateurs. Enfin, parce qu’elles permettent aussi de comprendre la vie des sols et les interactions avec les plantes, elles contribuent résolument à une agriculture durable.

En pratique

A l’image de ce que fait la nature, les techniques les plus récentes, comme l’édition du génome, copient des procédés que certains organismes ont développé naturellement.

La bioprotection pour des solutions de contrôle naturelles

Et si on mimait la nature pour protéger les plantes ? Et si on contrôlait les espèces invasives plutôt que de les éliminer ? C’est le pari que fait la bioprotection, avec des solutions d’origine naturelle : des micro-organismes comme les bactéries ou virus, des substances d’origine animale comme les phéromones ou kairomones, des matières d’origine végétale, minérale ou, etc.

En s’inspirant de la nature, il est aujourd’hui possible de mettre au point des solutions avec à la fois un impact plus réduit.et qui se dégradent plus vite. La palette des solutions ne cesse de s’étoffer. Et les agriculteurs, qu’ils soient conventionnels ou bio, sont aussi de plus en plus nombreux à les utiliser pour une agriculture de mieux en mieux intégrée dans son écosystème.

En pratique

Pour attirer les insectes en dehors des cultures, des pièges diffusant des phéromones (substances qu’ils émettent et apprécient) sont installés à quelques dizaines de mètres des champs.

4 milliards €

C’est ce que la filière va investir d’ici à 2030 pour développer des solutions de bioprotection à grande échelle

La phytopharmacie pour sécuriser toutes nos productions

De plus en plus efficaces, même à faible dose et de moins en moins toxiques, ces solutions chimiques de synthèse sont indispensables pour sécuriser toutes nos cultures, en association avec les autres solutions. Et c’est pour cette raison qu’elles représentent encore 80 % du marché français, même si leur volume a été divisé par 2 en 20 ans. En matière de réglementation, l’Europe a les normes les plus strictes au monde. La France, ayant un cadre législatif encore plus restrictif concernant la production et l’utilisation des produits phytopharmaceutiques, le recours à ces produits reste donc parfaitement sûr.

En pratique

Pour réduire encore l’usage des produits phytopharmaceutiques et le limiter à certaines zones, des solutions de pulvérisation ultraprécises sont en train de se développer à grande échelle

10 fois moins toxiques

Les solutions mises sur le marché aujourd’hui sont 10 fois plus sûres que celles d’il y a 40 ans.

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