Le chant de blé de Pascal Léger
Raisonner les pratiques en cultures céréalières ? Réponse avec Pascal Léger, agriculteur de la ferme familiale “Chant de blé” (Saint-Epain).
Quelles sont vos pratiques agricoles ?
J’ai pris la succession après mes grands-parents et parents. Depuis 2012, ma femme développe une activité de meunerie et de préparations sucrées et salées. Cette ferme est en méthode conventionnelle avec des cultures classiques de la région : blé tendre, blé dur, colza, tournesol, orge, et puis des cultures porte-graines de trèfle et de luzerne.
Quels sont vos objectifs ?
C’est de travailler le sol le moins possible avec le minimum de produits phytosanitaires.
Comment parvenez-vous à réduire leur quantité ?
Quand c’est possible j’essaie de diminuer le labour. Et puis, c’est un travail d’observation. Ici, je ne fais rien de systématique. Je suis aussi les recommandations des techniciens indépendants.
Pour quels résultats ?
Par exemple, cette année, j’ai semé du blé directement dans des repousses de luzerne haute de 10cm. Je ne l’aurais jamais fait il y a 10 ans. Et ma levée est superbe.
Que pensez-vous des produits phytosanitaires ?
Je vois qu’en bio, ce n’est pas si simple. Ce que l’on met dans les traitements, mes collègues en bio le dépensent en temps de travail, etc. Pour l’instant je ne sais pas faire sans. Je compte sur l’industrie pour proposer des produits les plus “naturels” possibles.