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Nos données chiffrées

Après une légère remontée du marché des produits phytopharmaceutiques en 2018 suite à des achats anticipés réalisés par les agriculteurs avant l’augmentation de la Redevance pour Pollution Diffuse (RPD) effective au 1er janvier 2019, le marché baisse logiquement en 2019. Par ailleurs, les conditions climatiques de l’année 2019 ont été particulièrement favorables aux cultures et ont limité le développement des ravageurs.

En France, les maladies sur les céréales causent en moyenne 24% de pertes sur les récoltes. D’où l’intérêt des fongicides, comme ceux de la famille des SDHI. Un intérêt d’autant plus marqué avec le changement climatique, où ce qui est en jeu c’est notre capacité à nourrir aujourd’hui et demain l’humanité avec une alimentation de qualité proposée à un prix accessible.

2%

La part des fongicides SDHI vendus en France en 2018

1960

Les SDHI sont utilisés depuis les années 60

Des solutions utilisées avec parcimonie

Les champignons nuisibles, non seulement attaquent les récoltes, mais peuvent aussi causer l’apparition de mycotoxines dangereuses pour la santé humaine, en particulier pour les populations sensibles (nourrissons, femmes enceintes, personnes âgées). Pour lutter efficacement contre eux, les fongicides SDHI font partie des quelques solutions disponibles, avec d’autres méthodes comme le biocontrôle par exemple. Chaque application nécessite seulement une centaine de grammes par hectare et, de fait, les SDHI ne représentent actuellement qu’une très faible part des fongicides (2% des tonnages – chiffres de 2018). Depuis 2013, ces chiffres sont stables.

 

Une faible, voire très fiable exposition

Depuis que les SDHI sont utilisés, aucune alerte sanitaire n’a jamais été soulevée sur leur utilisation sur les êtres vivants les plus exposés (insectes, vers de terre, etc.), les agriculteurs ou les consommateurs.
Selon l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), l’exposition des consommateurs aux SDHI est très faible. Lorsqu’une exposition est relevée, les niveaux observés ne permettent pas d’établir de quelconques effets sur la santé humaine.
« Le niveau des expositions alimentaires totales rapportées aux seuils toxicologiques actuellement établis est faible et les dépassements de LMR* pour ces substances actives sont exceptionnels ». De plus, « le métabolisme de ces substances est important et leur élimination est rapide ».

 

Des données objectives et rassurantes

Comme pour l’ensemble des produits conçus et commercialisés par ses entreprises membres, l’UIPP se soumet aux autorités sanitaires françaises qui s’expriment à travers l’ANSES, instance indépendante chargée de délivrer les autorisations de mises sur le marché de produits phytosanitaires. Celle-ci, a exprimé de façon très claire des avis rassurants sur les SDHI, à trois reprises en 2019. Les experts mobilisés « ont conclu à l’absence de signal d’alerte, que ce soit dans l’environnement ou pour la santé humaine. »

  • Avis du 15 janvier 2019 : « au vu des conclusions du GECU [groupe d’expertise collective d’urgence], l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail considère que les informations et hypothèses scientifiques apportées par les lanceurs de l’alerte n’apportent pas d’éléments en faveur de l’existence d’une alerte sanitaire qui conduirait au retrait des autorisations de mise sur le marché actuellement en vigueur »
  • Avis confirmé le 25 juillet 2019 : « La famille des SDHI comprend 11 substances fongicides qui agissent en empêchant le développement de champignons et moisissures affectant les cultures […]. L’examen exhaustif des données scientifiques disponibles mené par le groupe d’experts réuni par l’Anses n’a pas apporté d’éléments confirmant ce signal. »
  • Avis reconfirmé par Gérard Lasfargues, directeur général délégué du pôle sciences pour l’expertise de l’ANSES le 11 septembre 2019 : « À ce stade, sur la base des données scientifiques disponibles, les experts ont conclu à l’absence de signal d’alerte, que ce soit dans l’environnement ou pour la santé humaine. […] »
  • Point sur les SDHI le 8 novembre 2019 : « L’Anses rappelle que suite au signalement d’un collectif de scientifiques, elle avait réuni un groupe d’experts scientifiques indépendants et conclu le 14 janvier dernier à l’absence d’alerte sanitaire pouvant conduire au retrait des autorisations de mise sur le marché des fongicides SDHI. »
  • Communiqué du 21 janvier 2020 : « À ce jour, aucun nouvel élément n’est venu confirmer l’existence d’une alerte sanitaire qui conduirait au retrait des autorisations de mise sur le marché en vigueur, conformément aux règlements nationaux et européens relatifs aux produits phytopharmaceutiques.»
  • Avis reconfirmé par Roger Genet, directeur général de l’ANSES, lors d’une audition par les parlementaires membres de l’OPECST le 23 janvier 2020 : « En France ou ailleurs, aucun élément n’est venu confirmer l’existence d’une alerte sanitaire qui pourrait nous conduire au retrait des autorisations de mise sur le marché des produits qui contiennent ces substances actives et qui sont actuellement en vigueur. »

Avis de l'ANSES

Avis relatif à « l’évaluation du signal concernant la toxicité des fongicides inhibiteurs de la succinate deshydrogénase (SDHI) » – Saisine n° 2018-SA-0113 – 15 janvier 2019

Culture Agri, Fongicides SDHI

Entretien avec Gérard Lasfargues, directeur général délégué du pôle sciences pour l’expertise de l’Anses, 11 septembre 2019

Lien utile

SDHI : l’ANSES fait le point sur les travaux lancés suite à l’avis de janvier 2019

Point sur les SDHI

SDHI : l’Anses fait le point sur les travaux lancés suite à l’avis de janvier 2019

Fongicides SDHI

Anses, Mise à jour page SDHI le 21 janvier 2020

Audition plénière - Fongicides SDHI

Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, Jeudi 23 janvier 2020

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