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Phyteis

Les engagements de Phyteis au service de l’agriculture sont sans faille !

Yves Picquet, président de Phyteis, revient sur les actions de l’organisation auprès des acteurs agricoles pour accompagner la transition agricole. Parmi les engagements de Phyteis, il souligne l’implication dans le Comité de Solutions de la stratégie Écophyto 2030.

Les adhérents de Phyteis interviennent auprès des agriculteurs dans une dynamique de transformation de la protection des cultures. Cette évolution concilie la transition agricole, la souveraineté alimentaire et la préservation de l’environnement.  

De plus, la mobilisation du secteur de la protection des cultures fait écho au défi prioritaire de souveraineté agricole et alimentaire de la Nation. « Les engagements de Phyteis au service de l’agriculture sont sans faille », assure Yves Picquet, président de Phyteis.

La recherche premier maillon d’une approche plurielle de la protection des cultures

En premier lieu, l’engagement des fabricants de produits et solutions de protection des cultures se matérialise dans leur offre. Elle se compose d’une pluralité de méthodes et de techniques. Désormais, en complément de la phytopharmacie, la boîte à outils de la protection des cultures intègre le numérique, le biocontrôle, les biostimulants, les biotechnologies… « Nous mettons à la disposition des agriculteurs des solutions qui s’adaptent à toutes les situations, explique le président de Phyteis. En les combinant, l’objectif est d’utiliser le bon produit, au bon moment, au bon endroit et à la bonne dose.» Pour preuve, sur la période 2015-2030, les entreprises consacrent 14 Mds€ au niveau mondial dans un mix de technologies. Précisément, l’enveloppe destine 4 Mds€ pour la recherche en bioprotection ainsi que 10 Mds€ pour le digital et l’agriculture de précision. Par ailleurs, la meilleure façon de conserver la phytopharmacie et son efficacité est bien de l’associer à d’autres solutions.

Phyteis acteur eu sein de différentes initiatives collectives

En parallèle, les engagements de Phyteis se retrouvent dans une diversité d’initiatives. «  Nous démontrons quotidiennement notre capacité à concrétiser sur le terrain une vision pluridisciplinaire de la protection des cultures », complète Yves Picquet.

Par exemple, Phyteis est un membre actif du Contrat de solutions aux côtés de 44 structures. Collectivement, ces partenaires repensent et déploient les techniques de protection des cultures sans altérer la performance des exploitations.

Également, l’organisation des entreprises de protection des cultures participe à la mise en œuvre du dispositif public Parsada. Ce programme gouvernemental anticipe les conséquences du retrait potentiel de 75 substances actives. Toutefois selon le ministère de l’Agriculture, en aucun cas il ne s’agit de procéder à un retrait anticipé des produits phytopharmaceutiques. D’ailleurs, ceux au meilleur profil environnemental constituent l’un des leviers pour éviter les impasses.

Autre engagement de Phyteis : celui dans l’Association biocontrôle et biostimulation pour l’agroécologie (ABBA). Elle existe depuis l’automne 2023. Participative, son rôle est de structurer entre eux les acteurs qui interviennent dans le développement et l’utilisation de ces produits. « Là encore, cette dynamique se déploie dans le cadre d’une approche combinatoire, précise Yves Picquet. Avec cette méthode, nous avons l’ambition de lever les verrous opérationnels. »

Soutien sur le terrain pour déployer l’approche combinatoire

De même, le partage de connaissances est un volet important des engagements de Phyteis. Il se décline notamment dans les formations Certiphyto, via le réseau de fermes Dephy. Quant au portail EcophytoPIC.fr., il relaye les actions sur l’approche combinatoire et la protection intégrée des cultures.

Autre dispositif public : les Certificats d’économie de produits phytopharmaceutiques (CEPP). Ils accompagnent la diffusion des pratiques économes en intrants. Phyteis et ses adhérents l’alimentent en proposant des solutions correspondant à des « fiches actions ». Ensuite, un comité scientifique les approuve. Résultat, un tiers de ces fiches concerne le biocontrôle. En outre, d’autres fiches présentent des variétés tolérantes ou des plantes compagnes, des outils d’aide à la décision, du matériel… Par exemple, le système de transfert fermé (STF) des produits phytopharmaceutiques vers le pulvérisateur entre dans ce cadre.

Sensibiliser et agir face aux impasses techniques

De surcroît, la mission de Phyteis est de sensibiliser la société face aux bioagresseurs qui pèsent sur les filières agricoles. « Lors du Salon International de l’Agriculture, nous lancions la démarche Engagés pour nos cultures, partage Yves Picquet. De cette manière, nous connaissons les conséquences concrètes des impasses techniques dans certaines filières. C’est le cas pour le blé, le colza, la noisette, l’endive, la cerise, la pomme ou la vigne ».

Enfin, un engagement de Phyteis fort se retrouve au sein du Comité des Solutions. Opérationnel depuis mars 2024 dans le cadre de la stratégie Écophyto 2030, il illustre le « faire ensemble ». Précisément, cette instance mesure les écarts entre les produits qu’utilisent les agriculteurs français et ceux disponibles dans d’autres pays européens. Ainsi, pour l’endive, la comparaison s‘effectue avec la Belgique et les Pays-Bas. Pour l’ail, elle se raisonne avec l’Italie, l’Espagne, la Belgique et les Pays-Bas. Ce travail d’inventaire doit permettre d’identifier les raisons des écarts d’autorisations entre les pays, de lever les freins éventuels. Concrètement, il s’agit de permettre aux agriculteurs Français de disposer des mêmes solutions que leurs homologues Européens et de lutter ainsi contre la concurrence déloyale. La situation doit se débloquer en incluant les entreprises de protection des cultures.