ABBA, l’Association biocontrôle et biostimulation pour l’agroécologie est sur les rails
Officialisation le 7 novembre de l’Association biocontrôle et biostimulation pour l’agroécologie (ABBA). L’une de ses premières missions est d’animer un programme de recherche portant le même nom. Il est acté dans le cadre de France 2030. Phyteis fait partie des adhérents d’ABBA.
Le chrono est lancé ! L’Association biocontrôle et biostimulation pour l’agroécologie (ABBA) est officielle depuis le 7 novembre. Christian Huyghe, directeur scientifique de l’Inrae, est élu président à l’issue de la première Assemblée générale, le 17 novembre. Par ailleurs, ABBA doit donner le top départ du « Grand défi Biocontrôle et biostimulation pour l’agroécologie ». En effet, ce programme national de recherche et innovation est espéré pour la fin de l’année.
D’ores et déjà, l’Association biocontrôle et biostimulation pour l’agroécologie (ABBA) compte plus de 80 membres dont Phyteis. Autre particularité, elle succède au consortium du biocontrôle. Cependant, elle inclut les biostimulants dans son giron.
ABBA, support pour accélérer la transition agroécologique
L’objectif d’ABBA est d’accompagner collectivement le déploiement de solutions favorables à une production agroécologique durable. Par ailleurs, elle se positionne comme la cheville ouvrière du Grand défi. Ce dernier, initiative de BPI France, piloté par le ministère de l’Agriculture, soutient les travaux pour accélérer l’accès à ces solutions. Ainsi, une enveloppe de 42 millions d’euros gérée par l’Agence Nationale de la Recherche lui est attribuée sur une période de 6 ans (2024 – 2029). En parallèle, les acteurs privés l’abondent de 18 millions d’euros.
« ABBA structure mieux les acteurs agricoles pour favoriser l’utilisation des produits de biocontrôle et de biostimulation dans le cadre d’une approche combinatoire, précise Philippe Michel, directeur affaires réglementaires et juridiques chez Phyteis, responsable bioprotection chez Phyteis. Les challenges technologiques ainsi que les pôles d’innovation et d’expérimentation sont mis en place sur les territoires sous l’égide de cette association et du Grand défi. Ils doivent lever les verrous opérationnels. »
Par ailleurs, au niveau mondial, les entreprises de protection des cultures destinent déjà une enveloppe de 4 milliards d’euros à la recherche de solutions de bioprotection. Ainsi, cette enveloppe s’étale sur la période 2015 – 2030. De plus, les adhérents du Phyteis représentent en France environ 30 % du marché du biocontrôle. Certains comptent dans leur portefeuille des biostimulants.
Les membres de l’Association biocontrôle et biostimulation pour l’agroécologie
- Structures de l’enseignement
- Recherche publique et privée
- Pôles de compétitivité
- Des entreprises fabricants de produits de biocontrôle et biostimulation,
- Entreprises du numérique
- Interprofessions agricoles
- Coopération agricole, le négoce agricole, les chambres d’agricultures, conseillers…
- Instituts techniques des filières agricoles
- Acteurs de la transformation et de la distribution
- Représentants des consommateurs et citoyens
Les chantiers du Grand défi biocontrôle et biostimulation pour l’agroécologie géré par ABBA
- Animation scientifique, technique et réglementaire
- Mise en place d’une infrastructure réservée à la coordination des fermes pilotes, de réseaux d’expérimentation et de pôles d’innovation sur les territoires
- Instution de systèmes d’appels à projets, pour favoriser « la création de nouveaux acteurs et activités ». Ainsi, l’objectif est de « rendre disponibles et déployer les méthodes agroécologiques ».