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Arrêté abeilles et cultures non attractives, rappel des bonnes pratiques de traitement phytosanitaires

Le ministère de l’Agriculture a arrêté la liste des cultures non attractives pour les abeilles, c’est-à-dire non concernées par les conditions de traitements figurant dans l’arrêté abeilles révisé. S’il faut effectivement travailler dans l’esprit de cette réglementation, le bon sens doit guider les pratiques agricoles : pas de traitements en présence de pollinisateurs.

La liste des cultures non attractives pour les abeilles est publiée au Bulletin officiel du ministère de l’Agriculture du 24 mars. Par rapport à la liste mise en consultation mi-décembre, elle intègre les pommes de terre et le houblon. Validée par l’Anses, cette liste regroupe les cultures pour lesquelles il ne sera pas nécessaire d’appliquer les mesures de précautions mentionnées dans l’arrêté du 21 novembre. Ce nouvel « arrêté abeilles » a été révisé dans le cadre du Plan pollinisateurs pour l’application des traitements phytopharmaceutiques.

Les cultures non concernées par l’arrêté abeilles 

  • Céréales à pailles : l’avoine, le blé, l’épeautre, l’orge, le riz, le seigle, le triticale tritordeum et autres hybrides du blé
  • Protéagineux : les lentilles, le soja, le pois protéagineux
  • Cultures sarclées : pommes de terre
  • Cultures pérennes : vigne
  • Fourragères : le moha, le ray-grass
  • Autres : le houblon

Les mesures de l’arrêté « abeilles » pour les autres cultures

En période de floraison de la culture, les agriculteurs devront traiter leurs cultures :

  • Dans les deux heures qui précèdent le coucher de soleil
  • Dans les trois heures qui suivent le coucher de soleil

Des dérogations sont prévues en cas d’activité « exclusivement diurne » des bioagresseurs ou si un fongicide nécessite un délai incompatible.

L’avis de Ronan Vigouroux

L’arrêté abeilles fixe le cadre de travail pour les agriculteurs avec des horaires et une liste de cultures non attractives. Néanmoins, l’essentiel est de respecter les bonnes pratiques de traitement et de ne pas traiter en présence d’abeilles ou tout autre pollinisateur. À chacun d’être vigilant, quel que soit les cultures, afin de limiter au maximum le risque lors des opérations de traitement.

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