Équipements de protection individuels (EPI)
Une publication confirme l’efficacité des EPI pour réduire l’exposition aux risques liés à l’utilisation de produits phytopharmaceutiques
Pour la première fois, une publication scientifique recense et met à disposition les résultats de 48 études réglementaires évaluant l’efficacité des équipements de protection individuelle (EPI) face aux risques liés à l’utilisation de produits phytopharmaceutiques. Cette publication confirme qu’en conditions réelles d’utilisation, les gants et les vêtements de travail utilisés en agriculture permettent de réduire d’au moins 90 % en moyenne l’exposition aux produits phytopharmaceutiques. La réglementation française va plus loin en demandant le port obligatoire d’EPI adaptés à chaque scénario d’exposition.
Reste que la réduction de l’exposition ne passe pas uniquement par les EPI et nécessite de renforcer les efforts en matière de prévention – formation et information, règles d’hygiène et organisation du travail notamment.
Une publication1, récemment parue dans le Journal of Consumer Protection and Food Safety, recense pour la première fois les résultats de 48 études réglementaires évaluant l’efficacité des gants et des vêtements de protection face aux risques phytopharmaceutiques.
Les études réglementaires en question, commanditées par les entreprises de la protection des plantes, sont soumises au cadre des Bonnes pratiques de laboratoire (BPL) et ont été validées par un collège d’experts indépendants. Elles permettent d’alimenter et mettre à jour le modèle européen d’évaluation de l’exposition des opérateurs agricoles AOEM2 préconisé par l’EFSA et les agences d’évaluation, dont l’Anses en France, pour évaluer les produits avant leur mise en marché.