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N°4 du webzine Pluriel : dossier biocontrôle, en finir avec les a priori

Le quatrième numéro de Pluriel, le webzine de la protection des cultures, consacre un dossier au biocontrôle. L’angle choisi est de contrer les idées reçues sur ces produits prometteurs. Retrouvez aussi dans cette édition lancée pour le Salon de l’Agriculture, des reportages sur des plateformes d’expérimentations, un dossier sur la protection combinatoire contre les pyrales et sésamies, foreurs des maïs.

Cette année est marquée par la volonté de l’Etat de donner un nouvel élan au biocontrôle, notamment à travers Parsada. Ce programme de recherche doit résoudre ou anticiper les impasses techniques en protection des cultures. L’approche se veut très concrète et collaborative. « Aussi, pour accompagner cette dynamique, dans ce 4e numéro de Pluriel, nous proposons de décrypter le rôle et les enjeux du biocontrôle », explique Philippe Michel, directeur des affaires réglementaires de Phyteis. L’angle choisi consiste à en finir avec les idées reçues ! Des acteurs du terrain et des experts réagissent sur cinq thèmes ou des a priori perdurent afin de clarifier. »

Les thèmes abordés concernent l’efficacité, la recherche des entreprises, l’évaluation en condition terrain, la transition et le dynamisme en grandes cultures.

Le biocontrôle décrypté par les acteurs terrain et de la recherche

Ainsi, le dossier de Pluriel s’ouvre sur un regard croisé organisé entre Jean-Paul Bordes, directeur général de l’Acta et Yves Picquet, président de Phyteis. Ils reviennent sur les conditions agronomiques et sociologiques pour donner un nouvel élan au biocontrôle.

  • Dans une interview, Charlotte Grastilleur, directrice générale déléguée de l’Anses explique comment l’agence examine les propriétés intrinsèques de ces produits et leur efficacité.
  • Philippe Camus et Vincent Benoist d’Actura partagent la méthode de test des produits de biocontrôle mise en place dans les fermes du réseau Etamines. Ainsi, Actura crée un patrimoine de références techniques adaptées à chaque territoire avant de commercialiser les produits.
  • Kevin Brunel, le directeur du vignoble Champagne Château Boursault témoigne dans une vidéo des conditions d’une transition réussie avec le biocontrôle. Guillaume Druart, expert technique vigne De Sangosse l’accompagne dans sa démarche. En outre, le vignoble fait partie du réseau de Fermes Biosolutions de cette entreprise.
  • Denis Ferrière et Damien Laurent, céréaliers ainsi que Maxime Luneau d’UPL, reviennent sur la façon dont ils raisonnent la protection avec le biocontrôle et les biostimulants. Ils témoignent du déploiement en grandes cultures de ces solutions.
  • Enfin, la recherche collaborative est à l’œuvre, elle implique des adhérents de Phyteis. Exemple, avec Terres Inovia et son écosystème de structures dans le cadre du plan de sortie du Phosmet.

Pas de biocontrôle, sans pulvérisation !

Nombre de produits de biocontrôle s’appliquent avec un pulvérisateur. Aussi, dans la rubrique Pratique de Pluriel, Sébastien Codis et Adrien Vergès de l’IFV ainsi que Ronan Vigouroux de Phyteis rappellent le rôle de certains agroéquipements pour réduire les usages des produits. En effet, ces catégories de pulvérisateurs positionnent les traitements au plus près des organes végétaux et limitent la dérive. « Néanmoins, l’agroéquipement a du mal à prendre sa place dans les stratégies Écophyto », regrettent-ils. 

Protection combinatoire contre la pyrale et la sésamie

Avec le changement climatique, les insectes foreurs, pyrales et sésamies, sont systématiquement présents dans les rotations avec du maïs. Aussi, le dossier bioagresseur de Pluriel décrypte la protection combinatoire de la pyrale. Elle associe le numérique, la bioprotection, la phytopharmacie, l’agronomie tout en favorisant les auxiliaires des cultures. Il s’appuie sur les témoignages d’Emmanuel Leduc de FMC, de Raphael Rouzes, entomologiste et d’Emmanuel Sagot, céréalier.

L’expérimentation, essentielle à la transition agroécologique

Une vidéo présente la plateforme Végésol installée à Renescure dans le Nord et conduite en agriculture régénératrice. Elle illustre la démarche collective portée par Syngenta, Bonduelle et l’Université de Picardie Jules Vernes afin de créer des références scientifiques solides.

Immersion dans une station d’expérimentation, cette fois-ci destinée à l’évaluation de l’efficacité des produits avant homologation et à l’approfondissement des connaissances. Il s’agit de celle de Certis Belchim localisée à Fronton près de Toulouse.

Et aussi, un point réglementaire sur la protection des cultures, l’actualité des quatre derniers mois des adhérents de Phyteis…