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Santé Publique France révèle la baisse de l’exposition des Français aux pesticides

Le 15 décembre, Santé Publique France a révélé les résultats de son programme national de biosurveillance pour la période 2014-2016. L’étude Esteban s’est intéressée aux niveaux d’exposition des Français à cinq familles de pesticides, ainsi qu’aux PCB, dioxines et furanes. Cette étude présente l’intérêt majeur de considérer toutes les sources potentielles de contaminations, qu’elles soient d’origine domestique, professionnelle ou agricole.

Parmi les multiples enseignements de cette vaste étude, plusieurs conclusions sont de nature à rassurer les citoyens.

  • Globalement, la proportion de Français chez lesquels des traces de pesticides ont été retrouvées tend à baisser substantiellement et est souvent inférieure aux expositions constatées dans les études nord-américaines. Certaines molécules identifiées sont aujourd’hui interdites. Il est donc probable que la baisse de l’exposition des personnes se poursuive dans les années à venir. Santé Publique France salue l’efficacité de la réglementation Française qui permet de réduire les expositions.
  • Santé Publique France pointe par ailleurs la présence de biocides issus d’un usage domestique, en particulier les antiparasitaires pour animaux domestiques ou encore les insecticides pour acariens, rampants ou volants. Pour réduire cette exposition, Santé Publique France conseille d’aérer régulièrement son logement, en particulier en hiver.

Par ailleurs, il est important de rappeler que la présence de traces de molécules ne signifie en aucun cas qu’il existerait un risque pour la santé ou l’environnement.

Bien entendu, l’UIPP soutient la poursuite de la surveillance biologique menée par Santé Publique France afin de disposer de données permettant une orientation objective de la politique nationale. En parallèle, les professionnels de la protection des cultures poursuivent leurs actions pour réduire les risques d’impact pour l’environnement ou la santé.

  • D’une part, l’UIPP et ses adhérents multiplient les initiatives en faveur des bonnes pratiques d’utilisation des produits phytopharmaceutiques. A titre d’exemple, des campagnes de sensibilisation aux bonnes pratiques sont menées chaque année auprès des agriculteurs. L’étiquetage des précautions d’usage est désormais harmonisé pour en faciliter la compréhension.
  • D’autre part, les substances actives les plus récemment mises sur le marché présentent en moyenne une toxicité significativement plus faible que les plus anciennes. En 60 ans, la toxicité moyenne des substances actives mises sur le marché a été divisée par 10. C’est le reflet d’une évolution continue de la science, de la réglementation et de l’innovation dans laquelle l’UIPP et ses adhérents sont résolument engagés.

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