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La RSE selon Philagro, une culture d’entreprise

Solidarité des collaborateurs de Philagro avec les français les plus précaires, projet de soutien à une ONG au Niger, déploiement des innovations au nom d’une agriculture plus durable, font partie de la liste des engagements de l’entreprise dans le cadre de sa politique de RSE. Car être une entreprise de protection des plantes, c’est aussi sortir de ses laboratoires et de ses usines afin de pouvoir contribuer, à sa hauteur, à la sécurité alimentaire et à l’amélioration de l’égalité sociale.

La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est une histoire culturelle chez Philagro. « Filiale d’une entreprise japonaise, Sumitomo Chemical, nous la pratiquons depuis toujours même si nous nous sommes organisés avec une équipe dédiée depuis deux ans, explique Amandine Miquel, responsable communication de Philagro. Notre actionnaire Sumitomo considère qu’une entreprise doit évidemment réaliser des bénéfices, mais avoir aussi un impact positif sur la Société. Nous suivons donc les Objectifs de développement durable (ODD) recommandés par l’ONU et plus particulièrement ceux sur le sujet de l’égalité entre les sexes, sur la solidarité alimentaire, et sur le déploiement de l’innovation. » Alors rien d’étonnant que le 8 mars, Journée mondiale de la femme, le compte linkedIn de l’entreprise affiche des portraits de collaboratrices au nom de l’égalité entre les Hommes et les Femmes, chère à ses dirigeants.

Maillon de la chaine alimentaire et soutien aux associations

Cet hiver, les salariés de Philagro se sont fortement impliqués pour compléter l’élan de solidarité qui se déploie en agriculture avec le don alimentaire.

Cette action s’inscrit en lien avec l’engagement N° 2 de l’ONU : Zéro faim dans le Monde. « Fin février, nous venons de clôturer le bilan d’une large campagne de collecte débutée en décembre 2020 auprès de nos collaborateurs en faveur des Restaurants du Cœur et de la Fondation Abbé Pierre, raconte Amandine Miquel. Plus de 100 kg de denrées ont été collectées, soit 25 kg de plus qu’en 2019. Une somme de 1 065,50 euros en tickets restaurants complète ces apports en nature. L’entreprise et sa maison mère ont abondé l’enveloppe à hauteur de 5 000 euros. »

Pour continuer sur le volet sociétal, cette fois-ci au-delà des frontières, un autre projet est à l’étude afin d’aider une ONG à améliorer les pratiques agricoles en Afrique. « Avec cette action, nous sommes dans notre cœur de métier, souligne Amandine Miquel. Nous recherchons une ONG afin de nous accompagner dans ce projet. »

Le volet environnemental de la RSE, outre les classiques économies d’énergie et le recyclage, se centre sur la préservation de la biodiversité. La livraison d’hôtels à insectes aux distributeurs agricoles effectuée au printemps 2020 va être reconduite en 2021 : « Souvent, leur siège social se situe en zone urbaine, là où les abris pour pollinisateurs peuvent manquer, poursuit Amandine Miquel. Avec ce geste, ils peuvent témoigner à leurs visiteurs et collaborateurs de leur engagement pour protéger ces insectes, du champ aux bureaux ! ».

L’innovation encouragée

La mission d’une entreprise de protection des plantes est de rechercher des solutions de protection des cultures durables. Elle s’aligne avec la recommandation N° 9 des ODD de l’ONU : « Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation ». Les travaux menés par les équipes françaises de Philagro et japonaises de ses actionnaires se déroulent notamment au Centre d’Evaluation Biologique (CEB) localisé à Baccon près d’Orléans : « Nous organisons régulièrement des visites de nos cultures d’essais avec nos clients distributeurs et les agriculteurs pour partager nos avancées, notamment en biocontrôle », complète Amandine Miquel. Les expérimentations et les essais au champ sont réalisés sur près de 20 hectares avec des cultures annuelles en rotation, la vigne, un verger de pommiers, des cultures maraîchères sous serres et des essais en conditions protégées. Les équipes du réseau d’expérimentation de Philagro ont installé une colonie de bourdons pollinisateurs, indicateurs des bonnes pratiques agricoles. Ces insectes vont aussi améliorer la pollinisation et favoriser la production de certains fruits et légumes dans les bandes d’essais. « Ce lâcher sera reconduit en mai, précise Amandine Miquel. Il s’inscrit dans le cadre de nos engagements dans les objectifs de développement durables de l’ONU et tout particulièrement dans les ODD N°2 et 9 ».

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