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Action Pin, engagé pour préserver le territoire landais

En fabriquant, au cœur des Landes, des fongicides et des adjuvants formulés à base de terpènes issus du pin, la société Action Pin s’inscrit dans une logique d’économie circulaire. Pas étonnant que l’entreprise s’engage en tant que mécène auprès de deux associations qui préservent les ressources essentielles à son territoire et à son activité : la forêt landaise et son environnement maritime.

L’histoire de l’entreprise de protection des plantes Action Pin est liée à celle du pin des Landes et à son territoire. Alors, lorsque cette ressource a été dévastée avec la tempête de 2009, elle s’est engagée auprès de l’association, Un enfant peut sauver un arbre, pour non seulement être l’un des acteurs du repeuplement mais aussi pour faire prendre conscience aux jeunes générations de l’importance environnementale et économique de ce patrimoine exploité. À l’actif de l’association, la plantation de 120 000 pins maritimes réalisée par les écoliers, collégiens et lycéens de la région et des échanges chaque année avec les jeunes et les enseignants en impliquant des acteurs professionnels. « Toute cette pédagogie faite autour de l’arbre, sur l’histoire de la forêt landaise, sur son écosystème et l’activité économique qu’elle crée, nous semble essentielle pour mieux la préserver, explique Anne Le Gallet, directrice marketing d’Action Pin. »

Du pin dépend toute une activité économique

Car, dans le pin rien ne se perd. Cette forêt « cultivée », de 1,2 Mha est la plus grande d’Europe. Le bois d’œuvre sert pour la menuiserie et à l’industrie papetière, les aiguilles à la parfumerie et à la création d’huiles essentielles, l’écorce à la cosmétique, les pignons de pins pour l’alimentation et la cosmétique, et enfin, la gemme pour la chimie verte. Ce sont les coupes de bois finales ou les bois d’éclaircissages, destinées à la fabrication de la pâte à papier kraft dans les usines papetières implantées à proximité qui intéressent plus particulièrement Action Pin. Ils subissent une cuisson après avoir été broyés. C’est à partir de ce jus que sont extraits les dérivés terpéniques et résiniques, dérivés ensuite utilisés en co-formulants par l’entreprise pour ses produits de protection des plantes. Si les premiers usages ont été effectués il y a plus de 50 ans dans les vignes de Gironde, ils sont désormais autorisés pour toutes les cultures et s’étendent dans plus de 20 pays.

Engagement associatif de la terre à la mer

L’entreprise est aussi engagée depuis 2015 auprès d’une autre association, centrée sur la biodiversité, non pas terrestre, mais marine : Atlantique-landes-recifs. « Ce soutien a du sens, car la mer, est l’autre ressource de notre région et en tant qu’acteur économique, notre responsabilité est d’aider à sa préservation », poursuit Anne Le Gallet. L’entreprise a participé au financement d’un hôtel, non pas à insectes comme bon nombre d’entreprises de protection des plantes, mais à poissons ! Le constat de l’association est que les fonds marins ont été très dégradés. Atlantique Landes Récifs a imaginé des structures de béton adaptées qui se sont recouvertes de sédiments et d’organismes marins. Ces récifs artificiels, immergés sur trois concessions, servent de refuge à la faune et flore marine. En 20 ans, l’association a placé 2 500 m3 de modules sur lesquels plus de 135 espèces ont été recensées.

Le pin maritime, redonne un peu de sa valeur à la mer. Il porte bien ses deux noms puisqu’on l’appelle aussi l’arbre d’or.

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