A.D.I.VALOR publie son premier bilan environnemental et social

Grâce à A.D.I.VALOR et ses partenaires, 65 243 tonnes de CO₂eq sont évitées, soit l’équivalent des émissions de 32 000 voitures par an. Le bilan environnemental et social d’A.D.I.VALOR témoigne de son engagement fort dans l’économie circulaire.
A.D.I.VALOR publie le 21 février son livre blanc qui dresse l’état des lieux de son empreinte environnementale et sociale. « C’est un travail inédit destiné aux parties prenantes, souligne Ronan Vanot, directeur général de l’éco-organisme. Il permet de réaliser un premier diagnostic et de suivre les évolutions grâce à des indicateurs précis. »
Le calcul de l’empreinte carbone retrace les émissions liées aux 25 flux de déchets de l’agrofourniture, dont les emballages vides de produits phytopharmaceutiques (EVPP). Dans chaque cas, l’évaluation intègre l’ensemble des étapes : collecte, transport, prétraitement et recyclage.
Bilan environnemental d’A.D.I.VALOR, l’équivalent des émissions évitées de 32 000 voitures !
Le bilan carbone de la filière correspond à 65 623 tonnes de CO₂ économisées. Cela équivaut aux émissions d’une voiture parcourant 400 millions de kilomètres ou à celles de 32 000 véhicules par an. « Cette performance repose sur une organisation optimisée, de la collecte au traitement final. Par ailleurs, des pratiques spécifiques limitent l’impact environnemental », indique le directeur d’A.D.I.VALOR.
Ainsi, la filière émet 42 000 tonnes de CO₂eq par an, dont près de 55 % proviennent du recyclage. Cependant, ce même recyclage, associé à la valorisation énergétique, réduit la production de plastique vierge et l’utilisation d’énergies fossiles. Ces deux leviers évitent donc les émissions de près de 110 000 tonnes de CO₂eq. Dont 90 % via le recyclage.
Par exemple, les EVPP, servent à produire de l’énergie, à fabriquer des gaines plastiques, des matériaux pour le bâtiment ainsi que des tubes industriels.
Bilan social d’A.D.I.VALOR, un modèle durable, créateur d’emplois
L’efficacité du dispositif repose sur la responsabilité partagée. Tout commence avec l’implication de 300 000 agriculteurs qui trient leurs déchets à la source avant de les déposer dans 8 000 points de collecte gérés par la distribution agricole. Ainsi, le taux de collecte des déchets de l’agrofourniture atteint 76 % en 2024. Pour les emballages de produits phytopharmaceutiques, premier flux mis en place en 2001, il s’élève à 90 %.
De cette manière, chaque déchet devient une ressource pour un nouveau cycle de production. Ensuite, les plastiques collectés rejoignent des plateformes de prétraitement avant d’être acheminés vers 40 unités de recyclage, principalement en France et en Europe. En parallèle, la filière mobilise directement près 800 emplois à temps plein, dont plus de la moitié sont dans le secteur du recyclage.
À l’horizon 2030, l’éco-organisme vise un taux de recyclage proche de 100 %. De plus, il souhaite que 80 % des volumes collectés soient recyclés en France.
Acteurs précurseurs de l’économie circulaire
« Nous sommes des acteurs précurseurs de l’économie circulaire en France et en Europe, affirme Christophe Grison, président d’A.D.I.VALOR. Avec un taux de récupération de près de 90 % des bidons plastiques vides de produits phytopharmaceutiques, la France se classe parmi les trois pays les plus avancés au monde, aux côtés de la Belgique et du Brésil. »
En Europe, seuls la France, le Benelux, l’Allemagne et la Roumanie disposent d’un système durable pour la récupération des produits phytopharmaceutiques non utilisables. Enfin, la France est la seule à collecter et valoriser les équipements de protection individuelle en fin de vie.
© A.D.I.VALOR
Ronan Vanot, directeur général d’ A.D.I.VALOR et Christophe Grison, président, soulignent la performance de la filière de collecte et de recyclage des déchets de l’agrofourniture : « L’objectif est de tendre vers le 80 % de recyclage en France en 2029. »
Les projets 2025 d’A.D.I.VALOR
L’année 2025 sera marquée par la consolidation des programmes en place, notamment ceux dédiés aux plastiques d’élevage et sacs en papier. Parallèlement, le périmètre de collecte s’élargira aux emballages dits « mineurs », aux gaines semi-rigides d’irrigation et aux filets anti-insectes.
L’éco-conception et le réemploi continuent d’être des axes stratégiques. Avec une collaboration renforcée entre les acteurs du secteur pour concevoir des emballages toujours plus durables.
© A.D.I.VALOR
Grâce à une optimisation continue des collectes, à la création de nouvelles capacités industrielles et à l’implication des agriculteurs, la filière A.D.I.VALOR s’impose comme un modèle de gestion durable des plastiques agricoles.